PRESENTATION

Pour être bénéfique, le sommeil doit être continu : moins il est perturbé, mieux c’est. Cependant, les oiseaux s’écraseraient et les dauphins se noieraient si le sommeil n’était pas complété par une adaptabilité de tous les instants à l’environnement et au corps. C’est pourquoi :

La vigilance doit être suffisamment élevée pour que des dangers potentiels parviennent à perturber le sommeil, par exemple de légers changements physiologiques ou environnementaux dans l’environnement du dormeur ou de la dormeuse.

La vigilance doit également être suffisamment basse pour que le sommeil ne soit pas perturbé pour rien.

La vigilance pendant le sommeil doit être sujette à l’erreur : si une princesse endormie n’est pas capable de faire la différence entre un serpent et un petit pois sous son oreiller, il vaut mieux qu’elle se réveille à cause d’un petit pois que de continuer à dormir la tête sur un serpent.

Ces considérations élémentaires conduisent à l’hypothèse que les phases d’éveils anormales du sommeil, bien que d’origine physiopathologique diverse et présentes dans une grande variété de troubles du sommeil, proviennent de dysfonctionnements du système de vigilance du sommeil.

Anita Luthi et son équipe de recherche étudient les différentes branches du système de vigilance du sommeil des mammifères, de la souris à l’homme. Leurs travaux démontrent qu’il offre des cibles jusqu’ici inconnues pour le traitement des troubles du sommeil.

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